Handicap-Cameroon

Norbert TSOUNGUI, le président de la fédération camerounaise des sports pour déficients visuels a rencontré samedi dernier les dames non et malvoyantes réunies sous la bannière du comité des femmes de l’association nationale des femmes aveugles du Cameroun. Il était accompagné de Léopold ASSIENE NDIOMO le chef du département financier  et de l’un des membres de la cellule de communication.
Plus qu’une prise de contact, c’est à une véritable fête qu’on a assisté, surtout que ce jour là, ces dames se partageaient le sac de  riz de 50kg que leur avait envoyé Paul Tezanou, le président de l’Association Nationale des Aveugles du Cameroun en guise de souhaits de bonne année 2012.  Prenant la parole après les souhaits de bienvenue à lui adressés par madame Odette Djuimo la présidente, Norbert TSOUNGUI a tenu à préciser que la fédération qu’il dirige avait encore trois postes à pourvoir au sein comité national paralympique du Cameroun et que ceux-ci revenaient aux femmes et qu’au préalable, il faudrait que les textes soient revus et que des élections soient encore faites au sein de la structure. D’autre part, au sein de celle-ci, il y a une commission qui est totalement liée aux femmes : la commission du sport pour femmes qui est chargée d’animer la pratique du sport par la gent féminine. Pour éclairer la lanterne de certaines femmes qui ne comprennent pas le bien fondé de toute cette action, le président de la fédération leur a expliqué la différence qu’il y a entre le sport de compétition, le sport de maintien et l’administration. Les problèmes liés  à la pratique du sport par les non et malvoyantes ont été abordés. Les infrastructures adaptées, les différentes disciplines, le transport, les équipements, la formation, les missions qui seront assignées à la commission, la structuration des clubs ,leur autonomie et de leurs relations avec la fédération. Parlant des disciplines sportives, il a été proposé aux femmes non et malvoyantes le goal-ball, le tor-bol, les sports de combat que sont la lutte et le judo et enfin, les différentes composantes de l’athlétisme.  Norbert Tsoungui et son équipe ont parlé des démarches entreprises auprès des autres fédérations(lutte,judo, athlétisme…) qui ont promis de mettre à leur disposition leurs infrastructures. Aux dames qui évoquaient les problèmes d’âge, il leur a été répondu que l’âge ne devrait pas constituer un blocage. « Il y a de la place pour tout le monde. Chacun fait ce que lui permet son corps. Tout dépend aussi des autres facteurs  comme l’hygiène de vie  ». Des exemples ont été pris avec ce qui se fait ailleurs. Ce problème ne se pose pas dans les sports  collectifs que sont le goal-ball et le tor-bol. Enfin les vertus de la pratique des activités sportives leur ont été rappelées.
(c)didier ONANA70311128