14/05/2013
Les personnes handicapées veulent la ratification de la convention
Les personnes handicapées appellent à la ratification de la convention des nations unies sur les droits des personnes handicapées.
Il y a quelques jours, trois leaders d’associations de personnes handicapées du Cameroun ont réuni la presse spécialisée camerounaise pour leur parler du retard de la ratification des droits des personnes handicapées par notre pays. Il s’agit de Samuel Nintcho, de l’assemblée générale de la plate-forme « Inclusive Society for PersonswithDisabilities » venu de Bamenda,de NunguMagdaleneManyi, la présidente du (CEFED)Center for the Empowerment of FemaleswithDisabilities basée à Santa, par Bamenda dans la région du Nord-ouest et Coco Mowa Bertin, le directeur exécutif du Club des Jeunes Aveugles réhabilités du Cameroun. Outre la ratification de la convention, le sujet de l’application de la loi du 13 avril 2010 portant promotion et protection de la personne handicapée.
Dans son propos liminaire, Coco Bertin a planté le décor puis présenté les différents panélistes et les sujets qu’ils avaient à développer. Il a dit les espoirs qu’a suscités la Convention des Nations Unies relatives aux Droits des Personnes Handicapées
Parlant de la loi n 2010/002 du 13 avril 2010, Samuel Nintchoaprès avoir rappelé aux hommes et femmes de média qu’ils sont pour les personneshandicapées, seulement le 4è pouvoir, mais leurs yeux, leurs oreilles et leur bouche.Il s’est appesanti sur le chapitre 4 quia trait l’accessibilité. Faisant preuve d’une maitrise parfaite de cette loi qu’il récite comme son nom, Samuel qui est non voyant a dit que l’accessibilité est pour lui le plus grand challenge de cette loi. Elle n’est pas seulement liée aux édifices publics qui souffrent du manque, mais aussi à la politique, à l’emploi, à la formation, à l’information, àl’emploi, aux activités culturelles, à l’habitat, aux infrastructures, aux transports et aux TIC entre autres. Il a reconnu les efforts fais par le gouvernement à travers cette loi et s’est interrogé sur les raisons qui bloquent la mise en application. Ce n’est pas une faveur, mais une obligation morale pour les pouvoirs publics d’assurer leurs populations les mêmes chances.
Magadalène NUNGU
NunguMagdaleneManyi la présidente du CEFED a demandé aux journalistes d’accepter que les personnes handicapées s’appuient sur eux pour passer leur message. Elle a fait l’historique de la convention des nations unies sur les droits des personnes handicapées. Elle a dit que le Cameroun a signé la convention mais tarde encore la ratifier. Elle ne comprend pas pourquoi ça coince. Elle a rappelé les avantages de la ratification pour le Cameroun et pour les personnes handicapées. L’inclusion sociale serait plus effective dans tous les domaines de la vie publique. Nous avons besoin de cette ratification pour le bien-être de près de trois millions de personnes handicapées que compte le Cameroun. L’inclusion concerne les domainescomme l’éducation où les enseignants sortis des écoles normales n’ont pas de formation complète. Très peu connaissent les langues de signes ou le braille. Pourtant, la apprentissage voire la maitrise de ces techniques favoriseraient bien la communication entre les différents maillons de la chaine éducative. Ça pose un gros problème. Il en est des autres secteurs comme la santé ou la communication. Combien de personnels de nos formations sanitaires peuvent dialoguer avec un sourd-muet ?, combien de journalistes peuvent lire une phrase en braille. Pourtant dans nos familles, nous avons les personnes atteintes de tous ces types de handicap. C’est une honte que notre pays n’ait pas encore ratifié cette convention qui nous fait rater beaucoup d’opportunités. Le Cameroun devrait briser les barrières en promouvant davantage les droits des personnes handicapées. L’objet de ce plaidoyer c’est un appel à une réelle prise en compte de la personne handicapée dans un pays de droit comme le nôtre. Vous les journalistes pouvez courir plus vite que nous.
I- Contexte et justification
Les Non-voyant sélectionnant leurs candidats
D’après les estimations de l’organisation mondiale de la santé OMS (rapport 2012) le Cameroun compte environ 2.910.000 personnes en situation de handicap, les organisations de la société civile Camerounaise font le constat que les personnes qui souffrent de handicap sont marginalisées. Elles sont généralement dépendantes de la générosité publique.
L’entrée en vigueur en mai 2008 de la convention relative aux droits des personnes handicapées et du protocole facultatif s’y rapportant a marqué le début d’une ère nouvelle dans l’action ayant pour objet de « promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque » (art 1)
Pour la première fois dans l’histoire contemporaine des droits de l’homme, le droit des personnes en situation de handicap sont intégralement énoncés dans un instrument international juridiquement contraignant.
II- Objectif de la conférence
-L’objectif de la conférence de presse est de faire le lobbying pour que l’Etat du Cameroun ratifie la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées
-D’attirer l’attention des autorités étatiques afin qu’elles puissent garantir et promouvoir le plein exercice de tous les droits des personnes en situation de handicap sans discrimination aucune.
-En fin, éveiller la conscience de la communauté nationale sur l’enjeu et l’intérêt que les autorités administratives ont a signer le décret d’application de la loi No2010/002 du 13 Avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées.
Pourquoi faut –il ratifier la Convention ?
Poser une telle question c’est enfoncer une porte ouverte. La ratification de la convention amènera les pouvoirs publics à respecter les engagements. Ils devront permettre aux personnes handicapées dans qu’elles aient besoin de crier de :
Recevoir une éducation
De se déplacer librement,
Mme HAOUA DIAKITE
De mener une vie indépendante au sein de la collectivité
D’avoir un emploi,
D’avoir accès à l’information,
D’obtenir des soins de santé appropriés,
D’exercer leurs droits politiques comme le droit de vote
De prendre leurs propres décisions.
15:36 Écrit par La voix des sans voix dans Accessibilité / Accessibility, Associations, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Bonjour a tous,
Tout d'abord je tiens a salué cette belle publication qui montre combien la problématique de l'handicap est encore un sujet des loins de faire les unes de nos médias et peu s'intéresse a cela.
Notre pays est certainement un pays en voix de développement, mais les efforts en faveur de l'intégration des personnes en situation de handicap reste très minim, au vu de la demande.
Il est très important dans un pays comme le notre de changer le regard sur les personnes en situation de handicap ! Je ne vais pas vous rappeler ici les préjugés qui existe et donc subisse ces personnes au quotidien !
Et surtout pour l'avoir vécu moi même !
Faisons avancer le débat politique sur ce sujet mais accompagnons le aussi par des actions concrètes.
Je suis citoyen camerounais en situation de handicap et j'aimerais m'investir d'avantage et apporter ma contribution dans le développement du handicap dans notre pays.
Serge MABALLY
Écrit par : Mabally | 04/06/2013
Salut Serge,
J'encourage les commentaires comme les tiens car cela prouve que les gens sont attentifs et qu'un jour, nous changerons le regard des autres sur le handicap.
Tout de même, pourrais-tu me dire où tu résides? car moi, je suis en France et je suis présidente d'une association qui œuvre pour l'intégration professionnelle des personnes handicapées au Cameroun.
Tu peux te joindre à nous afin que nous soyons plus fort,
A bientôt,
Écrit par : COLLIGNON | 16/07/2013
salut,
je suis Mr Étienne handicape paraplégie je suis très décourager sur le fait que le gouvernement camerounais qui c'est dit état de droit traite les personnes handicapées de zéro.dans les nominations que a fait le président de la république il y a manque de la volonté de fait marquer en grande ligne la nomination de quelque personnes handicapées,les élections municipale et législative il n'a y même pas les personnes handicapées, parlent de législative ou parlement des député camerounaise le minas ne pas écouter a lor que le minas est un très grand ministère,trouvez vous que les personnes handicapées doive rester et demeurer les soud-muets je ne partage pas c'est avis, nous avons demander une espace radio et télévision pour une sensibilisation rien n'ai jamais fait, mais quand un membre du gouvernement ou sa famille a un problème la solution est trouvez urgent,je veux que l'état nous dote de moyens pour être représenter,comme les femmes aujourd'hui,laisse moi vous sire une chose l'expression social est rencontre dans les années 1950 a c'est époque là c'était une sous direction du ministère de la santé et de la population,tout c'est que je sais le social n’existe pas au Cameroun je suis convaincu de c'est que je declare,les membres du gouvernements nous traite des coulnes,des personnes impures et improductive dans la société camerounais si non nous les personnes handicapées devrais être aussi dans les postes de décisions au Cameroun,maudite les jour ou nous sommes devenu handicapées mes frères et sœurs, les discriminations dans l'emploi,dans les chambres de prises des décisions,encore les postes ministérielles, Directeur d'une sté d'état ou par-publique ou privé, c'est membre du gouvernement prenez les décisions et prenez les paroles pour dire que eux représente les personnes handicapées, est c'est que les handicapées non pas de bouche pour pose leur problèmes.je propose au gouvernement camerounais de reunire les personnes handicapées comme les ordures et de leur effacer dans l'histoire du monde niveau Cameroun.nous demandant notre liberté totale ne prenez parler plus a notre place arrêter c'est cochonnerie, les avis partager son bien.
Écrit par : etienne | 25/07/2013
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