18/08/2013
Journées pour combattre la corruption
Un séminaire pour tordre le cou à la corruption en Afrique
Droits de l’homme. Un séminaire pour tordre le cou à la corruption en Afrique!
Un séminaire régional dur la corruption aura lieu à Yaoundé du 20 au 23 aout 2013. Le Réseau des Institutions Nationales Africaines des Droits de l’Homme (RINADH) organise avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun, un atelier sous régional de formation sur la corruption et les droits de L’homme.
Plusieurs participants venant du Gabon, du Congo Brazzaville, du Burundi, du Rwanda, du Burkina Faso, du Togo, du Maroc, du Sénégal, de l’Algérie, du Tchad, du Mali, de la Tunisie, du Niger, de la Tanzanie et du Kenya. L’objectif général est le renforcement des relations entre les organismes chargés de combattre la corruption, les INDH et les OSC dans la lutte contre la corruption.
Il s’agira pour les participants de définir des stratégies pour la collaboration entre les INDH, les OSC et les agences publiques anti- corruption et plaider pour la création des cadres législatifs afin d’enrayer cette gangrène. Environ une dizaine de présentations et de débats meubleront ces trois jours de travail. Nous y reviendrons.
Didier ONANA© 94788688
15:22 Écrit par La voix des sans voix dans AGENDA, ANNONCES, Séminaires / trainings & Workshops | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
26/07/2013
Remerciements .....
Remerciements
On coutume de dire que « c’est pendant les moments difficiles qu’on reconnait ses véritables ami s ». Je viens par ce post, confirmer cette assertion. En effet, pendant pratiquement 2 mois, votre humble serviteur a traversé des moments difficiles sur le plan santé.Je n’étais pas loin d’un AVC. J’ai informé les grosses légumes du landernau du handicap au Cameroun soit sms, soit par coup de fil.Ce que j’ai eu comme réaction m’a donné la chair de poule. Les gens m’évitent par tous les moyens comme la peste. D’autres jouent aux hypocrites en me félicitant ou en m’envoyant des messages par voie électronique…. Mes numéros de téléphone ont complétement disparu de leurrépertoire. J’ai compris le véritable sens du mot « INGRATITUDE ». Pour quelqu’un qui a passé 12 ans au quotidien des personnes handicapées, rendant service sans retenue, parfois au détriment de sa famille et de sa santé… , j’ai vu et compris que c’est que l’HOMME. Je m’en réjouis aujourd’hui car, j’ai la véritable mesure des compliments qu’on me fait chaque jour. Sans aigreur ni rancune, je reprends du service, guidé par l’inspiration qui m’a poussé à embrasser cette couche sociale en 2001. Même ma femme qui est non-voyante s’est étonnée et ne cesse de me poser certaines questions.
Je voudrais dire sincèrement Merci, aux rares personnes qui m’ont apporté un soutien moral (coup de fil), ou matériel, tous les médecins, infirmiers basés dans la ville de Yaoundé pour leurs soins et leurs conseils. Je citerai Léopold Assiéné de l’Association Nationale des Aveugles du Cameroun et son épouse,Hervé NGOYO le président de la fédération camerounaise des sports pour déficients physiques, Tsoungui Norbert son homologue des sports pur déficients visuels, Papa TsalaAyissi le président de la Ligue départementale de boxe du Mfoundi et tous ses collaborateurs de son centre de santé, ma femme, mademoiselle Ewoudou Philomène communément appelée Nanet et bien d’autres. Je présente mes sincères excuses à celles des personnes que j’ai offensées en leur demandant de voler à mon secours. C’est le philosophe Socrate qui disait fort à propos que « Dans la vie, il n’y a pas de véritables amis, mais des moments d’amitié ».
Au Cameroun, si la personne handicapée est encore stigmatisée, toutes les personnes valides qui les côtoient le sont dix fois plus.
Merci pour tout et à bientôt…pour une nouvelle aventure.
Didier ONANA « La Voix des Sans Voix » depuis Nkoabang.
17:09 Écrit par La voix des sans voix dans ANNONCES, Droits / Disabled People's Rights | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : remerciements, droits de l'homme | | del.icio.us | | Digg | Facebook
14/05/2013
Un vénérable handicapé : mais ...Suppléant
Sénatoriales 2013 : Les personnes handicapées peuvent-elles être nommées parmi les 30 ?
Après la proclamation des résultats des dernières élections sénatoriales qui ont vu le parti des flammes, faire la razzia, tous les regards des camerounais sont maintenant tournés vers le palais d’Etoudi où le président de la République, S.E Paul BIYA est en train de constituer la liste des 30 sénateurs qui viendront compléter comme lui autorise la loi, la liste des 100 membres de cette chambre haute. En attendant le verdict, que de tractations… !
Qu’il doit être bien malheureux le Président de République.Ce dernier est depuis quelques semaines, l’objet de toutes sortes de sollicitations, de pressions et de pratiques peu orthodoxes. En effet tous ceux qui estiment qu’ils ont été lésés par les dernières électionsse battent pour êtrenommés par le « NNOMNGUI ». Ils se recrutent aussi bien parmi les agitateurs habituels de la scène socio politique que de la société civile voire les minorités. Des pétitions, des memoranda, des déclarations de x ou y et que sais-je encore ?Dernièrement, ce sont les populations dites autochtones qui se sont manifestées à travers des actions de charme sur lesquelles nous ne reviendrons pas.
Avec leurs 15% de la population camerounaise soit environ 2,5 millions d’âmes, les personnes handicapées ne se sont pas croisées les bras. A travers la plate-forme « Inclusive Society for PersonswithDisabilities », structure qui est entrée dans l’histoire comme celle ayant regroupé régulièrement autour d’une table la majorité des grosses légumes du landernau du handicap camerounais, les personnes handicapées ont élu de manière publique et libre, ce que l’on qualifiera sous d’autres cieux, de collège électoral spécifique, leurs représentants potentiels ou susceptibles d’entre nommés au Sénat. Pour ce faire, des actions de plaidoyer et de lobbying ont été menées ces dernières semaines. Une délégation s’est rendue à Meyomessala dans le département du Dja et Lobo dans le but de rencontrer le Président de la République afin de lui faire savoir qu’il est le seul à même de leur permettre de siéger au sénat… la demande d’audience déposée et reçue, le groupe a repris son bâton de pèlerin pour d’autres étapes. Le vendredi 3 maidernier, le Ministre secrétaire général à la présidence de la république, monsieur Ferdinand NGOHNGOH, a reçu la même délégation à quelques exceptions, près pendant environ une cinquantaine de minutes. Remise d’un mémorandum suivi des échanges cordiaux et conviviaux. Il faut dire qu’en dehors de la représentativité des personnes handicapées au sénat, d’autres sujets ont été abordéscomme la réhabilitation du CONRHA, la ratification de la convention des nations unies sur les droits des personnes handicapées…..
un signe que le NNOMNGUI a reçu le message, et qu’il ne tient qu’à lui tout seul , en son âme et conscience de décider si oui ou non, il peut nommer une ou des personnes handicapées au Sénat. Il a bien reçu la liste qui lui a été proposée. Il peut y puiser tout comme il peut nommer quelqu’un ne faisant pas partie de cette sphère.S’il ne le fait pas, ce ne sera pas la fin du monde. Ce sera comme l’a dit le Dr Joseph OYIE de l’ONG britannique Sightsavers, ce sera déjà une victoire d’avoir essayé. Quoi qu’il arrive, les personnes handicapées auront frappé un grand coup en se faisant recevoir par l’un des plus prochescollaborateursdu Chef de l’État pour aborder un problème aussi sensible et important que la participation à la gestion des affaires publiques.
En attendant que la fumée blanche sorte du palais présidentiel d’Etoudi, que de passions, que de tensions nous vivons au sein de la famille des personnes handicapées ces jours-ci. Nous aimerions pouvoir dire aux uns et aux autres, que ce qui se passe aujourd’hui n’est que le début d‘un processus qui sera certainement long. Les fruits de ce travail ne seront pas visibles ou cueillis aujourd’hui. Ce sont les générations à venir qui en bénéficieront. Nous serons tous partis. Ce que nous vivons depuis un certain temps peut faire peur à certains moments. Le fait d’avoir été élu par ses pairs ne veut pas dire que l’on doit automatiquement, obligatoirement ou impérativement être nommé au Sénat. Le plaidoyer et le lobbying devront continuer, notamment en proposant pourquoi pas aux décideurs, la création des collèges électoraux régionaux afin que les personnes handicapée puissent élire leurs représentants à l’assemblée nationale. Ça prendra certainement du temps. Pour cela, il faudra de la méthode, des actions concertées, bien menées, des actions dénuées de suspicion et de passion. Des actions fortes menées dans la transparence et dans le respect de la hiérarchie.Ce n’est que de cette façon que le bout du tunnel sera aperçu et que l’on sortira de l’auberge.
Didier ONANA©
15:42 Écrit par La voix des sans voix dans Accessibilité / Accessibility, Actualités, Associations, Sensibilisation /Sensitization | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les personnes handicapées veulent la ratification de la convention
Les personnes handicapées appellent à la ratification de la convention des nations unies sur les droits des personnes handicapées.
Il y a quelques jours, trois leaders d’associations de personnes handicapées du Cameroun ont réuni la presse spécialisée camerounaise pour leur parler du retard de la ratification des droits des personnes handicapées par notre pays. Il s’agit de Samuel Nintcho, de l’assemblée générale de la plate-forme « Inclusive Society for PersonswithDisabilities » venu de Bamenda,de NunguMagdaleneManyi, la présidente du (CEFED)Center for the Empowerment of FemaleswithDisabilities basée à Santa, par Bamenda dans la région du Nord-ouest et Coco Mowa Bertin, le directeur exécutif du Club des Jeunes Aveugles réhabilités du Cameroun. Outre la ratification de la convention, le sujet de l’application de la loi du 13 avril 2010 portant promotion et protection de la personne handicapée.
Dans son propos liminaire, Coco Bertin a planté le décor puis présenté les différents panélistes et les sujets qu’ils avaient à développer. Il a dit les espoirs qu’a suscités la Convention des Nations Unies relatives aux Droits des Personnes Handicapées
Parlant de la loi n 2010/002 du 13 avril 2010, Samuel Nintchoaprès avoir rappelé aux hommes et femmes de média qu’ils sont pour les personneshandicapées, seulement le 4è pouvoir, mais leurs yeux, leurs oreilles et leur bouche.Il s’est appesanti sur le chapitre 4 quia trait l’accessibilité. Faisant preuve d’une maitrise parfaite de cette loi qu’il récite comme son nom, Samuel qui est non voyant a dit que l’accessibilité est pour lui le plus grand challenge de cette loi. Elle n’est pas seulement liée aux édifices publics qui souffrent du manque, mais aussi à la politique, à l’emploi, à la formation, à l’information, àl’emploi, aux activités culturelles, à l’habitat, aux infrastructures, aux transports et aux TIC entre autres. Il a reconnu les efforts fais par le gouvernement à travers cette loi et s’est interrogé sur les raisons qui bloquent la mise en application. Ce n’est pas une faveur, mais une obligation morale pour les pouvoirs publics d’assurer leurs populations les mêmes chances.
Magadalène NUNGU
NunguMagdaleneManyi la présidente du CEFED a demandé aux journalistes d’accepter que les personnes handicapées s’appuient sur eux pour passer leur message. Elle a fait l’historique de la convention des nations unies sur les droits des personnes handicapées. Elle a dit que le Cameroun a signé la convention mais tarde encore la ratifier. Elle ne comprend pas pourquoi ça coince. Elle a rappelé les avantages de la ratification pour le Cameroun et pour les personnes handicapées. L’inclusion sociale serait plus effective dans tous les domaines de la vie publique. Nous avons besoin de cette ratification pour le bien-être de près de trois millions de personnes handicapées que compte le Cameroun. L’inclusion concerne les domainescomme l’éducation où les enseignants sortis des écoles normales n’ont pas de formation complète. Très peu connaissent les langues de signes ou le braille. Pourtant, la apprentissage voire la maitrise de ces techniques favoriseraient bien la communication entre les différents maillons de la chaine éducative. Ça pose un gros problème. Il en est des autres secteurs comme la santé ou la communication. Combien de personnels de nos formations sanitaires peuvent dialoguer avec un sourd-muet ?, combien de journalistes peuvent lire une phrase en braille. Pourtant dans nos familles, nous avons les personnes atteintes de tous ces types de handicap. C’est une honte que notre pays n’ait pas encore ratifié cette convention qui nous fait rater beaucoup d’opportunités. Le Cameroun devrait briser les barrières en promouvant davantage les droits des personnes handicapées. L’objet de ce plaidoyer c’est un appel à une réelle prise en compte de la personne handicapée dans un pays de droit comme le nôtre. Vous les journalistes pouvez courir plus vite que nous.
I- Contexte et justification
Les Non-voyant sélectionnant leurs candidats
D’après les estimations de l’organisation mondiale de la santé OMS (rapport 2012) le Cameroun compte environ 2.910.000 personnes en situation de handicap, les organisations de la société civile Camerounaise font le constat que les personnes qui souffrent de handicap sont marginalisées. Elles sont généralement dépendantes de la générosité publique.
L’entrée en vigueur en mai 2008 de la convention relative aux droits des personnes handicapées et du protocole facultatif s’y rapportant a marqué le début d’une ère nouvelle dans l’action ayant pour objet de « promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque » (art 1)
Pour la première fois dans l’histoire contemporaine des droits de l’homme, le droit des personnes en situation de handicap sont intégralement énoncés dans un instrument international juridiquement contraignant.
II- Objectif de la conférence
-L’objectif de la conférence de presse est de faire le lobbying pour que l’Etat du Cameroun ratifie la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées
-D’attirer l’attention des autorités étatiques afin qu’elles puissent garantir et promouvoir le plein exercice de tous les droits des personnes en situation de handicap sans discrimination aucune.
-En fin, éveiller la conscience de la communauté nationale sur l’enjeu et l’intérêt que les autorités administratives ont a signer le décret d’application de la loi No2010/002 du 13 Avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées.
Pourquoi faut –il ratifier la Convention ?
Poser une telle question c’est enfoncer une porte ouverte. La ratification de la convention amènera les pouvoirs publics à respecter les engagements. Ils devront permettre aux personnes handicapées dans qu’elles aient besoin de crier de :
Recevoir une éducation
De se déplacer librement,
Mme HAOUA DIAKITE
De mener une vie indépendante au sein de la collectivité
D’avoir un emploi,
D’avoir accès à l’information,
D’obtenir des soins de santé appropriés,
D’exercer leurs droits politiques comme le droit de vote
De prendre leurs propres décisions.
15:36 Écrit par La voix des sans voix dans Accessibilité / Accessibility, Associations, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
25/04/2013
Des personnes handicapées au Palais de Mvomeka
Une délégation de 12 personnes, handicapées, guides et l'Attaché de la presse Etienne Didier ONANA, ont séjourné lundi et mardi dernier à Sangmélima et Meyomessala, dans le but de rencontrer le Président de la République, S.E Paul BIYA.
L'objectif de cette visite surlaquelle nous reviendrons ,était de remettre en mains propres au premier camerounais, la liste des candidats handicapé au poste de sénateur que ce dernier est appelé à nommer dans les prochains jours. Cette liste des "sénateurs handicapés" proposée à la haute attention du Chef de l'Etat est le choix libre des personnes handicapées elles-memes. il a été fait le 12 avril 2013 au Centre Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé par la plate forme Inclusive Society for Persons with Disabilities" , sous l'égide de l'ONG anglaise SIGHTSAVERS.
Nous y reviendrons en images.
Didier ONANA
11:56 Écrit par La voix des sans voix dans Accessibilité / Accessibility, Actualités, AGENDA, ANNONCES, Droits / Disabled People's Rights | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook